La linogravure

Son nom vient du support : linoleum qui veut dire « huile de lin » en latin. Il est composé d'un mélange de poudre de liège, d'huile de lin, de gomme et de résine, l'ensemble étant comprimé sur une toile de jute.

Donc à partir de 1900, le lino va devenir un moyen de reproduire des dessins. Assez dur pour supporter la force d’une presse, mais assez tendre pour être gravé. Et, surtout, il est homogène: pas de fil ni de veines, à l’opposé du bois.

Étape 1

Graver

C’est l’action de dessiner en creusant une plaque de linoléum au moyen de gouges.

La linogravure est une technique de taille d’épargne

  • On “épargne” ou plutôt retire la matière que l’on ne souhaite pas imprimer.

  • Attention le motif devra être graver à l’envers.

Étape 2

Encrer

L’encre se pose sur la plaque (sur la partie qui n’a pas été creusée). Les creux deviendront des blancs.

L’encrage un élément clé

  • Investir dans un bon rouleau et de bonnes encres (à l’huile ou à eau)

  • Bien encrer son rouleau ni trop ni trop peu

  • Tourner la plaque de Lino pour ne pas oublier les angles par exemple

Étape 3

Imprimer

On va presser la plaque de linoléum encrée contre un papier pour obtenir la gravure.

Petits Tips

  • On place la feuille de papier sur la plaque et non l’inverse comme on le ferait avec un tampon

  • Sans presse, on peut imprimer avec le dos de la cuillère. On peut avoir de jolis résultats avec du papier japonais plus fin.

Étape 4

L’épreuve

C’est la gravure, le résultat qu’on peut tenir dans ses mains. Chaque tirage est unique car imprimé à la main.

Une technique artisanale

  • Les imperfections font le charme de la gravure, c’est du fait main.

  • Les bonnes ou mauvaises surprises du premier tirage sont toujours des moments uniques.